- Rétrospectives :
La cour des miracles (d’après ND De Paris)
Une si grande oeuvre est truffée de personnages archétypaux et nos tréteaux n’attendaient que ça. Le théâtre de tréteaux, forme populaire par excellence, a besoin régulièrement de rencontrer des classiques comme Notre Dame de Paris. Notre Dame, monstre aux grandes oreilles et aux yeux immenses regardant impassiblement passer, manger, mourir, prier, chanter, danser devant elle tous les peuples du monde. Car c’est bien de ça qu’il s’agit : du peuple. Nous avons choisi de reprendre fidèlement les dialogues de Victor Hugo et de défier la tendance actuelle et si pratique à simplifier toutes choses.
Compagnie : "Mystère Bouffe"La fille du puisatier
Si on connaît bien « la fille du puisatier » au cinéma avec l’inoubliable tandem Raimu/Fernandel, aucune version théâtrale n’avait été tentée jusqu’alors. A la différence d’autres « pagnolades », comme « Marius et Fanny », ce film réalisé en 1940 par Pagnol, n’est pas facile à adapter sur les planches : beaucoup de scènes en extérieur nécessitant un gros travail de scénographie et la présence de nombreux acteurs. Neuf comédiens sont présents dans l’adaptation de Jean Claude Baudracco.
Compagnie : BaudraccoL’avare
Un autre très grand succés de l’Esquisse. une mise en scène dans un univers contemporain où Harpagon, résolument noir, apparaît tel un brocanteur gardant tout et ne se séparant de rien. Cette comédie a pour thème l’Amour, il est le point de départ dramatique de la pièce et le non-amour nourrit quant à lui son développement ; Et ce sont des sentiments opposés qui créent tous les ressorts comiques de cette pièce.
Compagnie : L’esquisseLa nuit des rois
La scène est en Illyrie. Le noble duc Orsino voue à la belle et vertueuse comtesse Olivia un amour qui demeure sans réponse. Une nuit au large des côtes, un navire périt corps et biens. La jeune Viola survit au naufrage. Dans son désespoir, elle ignore que Sébastien, son frère jumeau, est lui aussi sain et sauf. N’ayant aucun moyen de faire connaître sa haute condition, elle emprunte l’apparence de son frère, et c’est travestie en jeune page, sous le nom de Césario, qu’elle entre au service du duc, dont elle tombe amoureuse en secret. Celui-ci, charmé par sa frêle apparence et la voix mélodieuse de cet étrange eunuque, en fait son messager auprès d’Olivia. La ferveur du désespoir avec lequel Viola chante l’amour de son maître
Compagnie : Les passeursGeorges & Georges
« Georges & Georges » est un bijou de drôlerie, de quiproquos et de coups de théâtre. Avec des dialogues fins, rythmés et bourrés d’effets comiques, l’auteur offre aux spectateurs et aux interprètes, une magnifique comédie où les portes claquent continuellement dans un chassé croisé effréné. C’est éblouissant d’inventivité et de références théâtrales. Cette pièce est un hommage au génie de Feydeau, à son art d’emmêler les intrigues et sa règle dramaturgique : « lorsque la présence d’un personnage est indésirable, il faut immédiatement le faire entrer en scène ».
Compagnie : L’esquisseLe bourgeois gentilhomme
Monsieur Jourdain est un riche bourgeois frustré par sa condition qui décide de s’offrir les moyens d’ascension sociale. Entre bassesses et tromperies, il se laisse abuser sans être dupe et se complait dans la vie de théâtre qu’il s’est créée. Dans un univers musical « flamenco-taurin » où nos comédiens musiciens jouent de plusieurs instruments en direct. La scénographie nous plonge dans une arêne abritant les différents maitres-chanteurs qui s’amusent à toréer notre Jourddain qui fonce tête baissée dans tous les pièges qu’on lui tend. Le spectacle est saupoudré d’intermèdes musicaux et dansés où les costumes mêlent tradition et fantaisie afin de transmettre, dans l’Allegria la plus furieuse, toutes les saveurs de ce chef-d’oeuvre burlesque.
Compagnie : Le grenier de Babouchka